Entretien Gaming avec Google Avec son Data Center de Saint-Ghislain, Google est devenu un partenaire clé de GameMax...
Vous l’aurez peut-être remarqué, dernièrement, le logo Google s’est invité sur les supports de GameMax. En effet, avec un data center implanté à Saint-Ghislain depuis 2010, Google mise non seulement sur le territoire régional mais aussi sur les projets portés par les structures locales. Voilà pourquoi Google est devenu partenaire de notre label et plus particulièrement de la GameMax LiveRoom, le média officiel du label, qui relaie nos projets au travers de reportages photo et vidéo. Frederic et Freddy, tous deux en poste à Saint-Ghislain, nous font le plaisir de répondre à quelques questions pour clôturer cette première (mais pas dernière !) collaboration fructueuse GameMax & Google.
Bonjour à vous deux ! Merci pour l’implication de Google dans cette première édition de la GameWeek. Pouvez-vous nous dire quel rôle tient un data center au niveau des services du jeu-vidéo ?
Frederic et Freddy : Le rôle de notre data center est d’héberger toute une quantité de données, liées aux services et produits Google et à l’utilisation qu’en font nos millions d’utilisateurs à travers la planète. Il peut s’agir de données liées à Gmail, à Maps ou Youtube. Au-delà d’un espace de stockage quasiment illimité, les data centers Google offrent également une puissance de calcul incomparable, qui peut être utilisée par les industries créatives, notamment en gaming. Stadia, la plate-forme de gaming de Google qui permet de jouer instantanément à vos jeux vidéo sur tous vos écrans, est également hébergée dans nos data centers.
En quoi est-ce que Google et le data center peuvent être des soutiens aux évènements comme la GameWeek ?
F&F : Google a à cœur de s’impliquer dans la communauté qui accueille un de ses data centers. Nous faisons cela à travers différentes actions, notamment un programme d’appels à projets qui finance chaque année des ASBLs, écoles, hôpitaux, ONGs et autres organismes non lucratifs. Nous soutenons également des évènements ponctuels, comme la GameWeek, car ils s’inscrivent dans notre vision d’une région dynamique, tournée vers l’avenir et vers le potentiel de développement que renferment les STIM, sur le plan personnel et professionnel, et surtout pour les jeunes générations.
Pourquoi avoir choisi la GameWeek comme projet à soutenir ?
F&F : Le gaming fait clairement partie des STIM et présente des applications de plus en plus nombreuses dans notre monde actuel. En stimulant la curiosité créative, nous espérons faire d’un maximum de citoyens non plus des utilisateurs passifs d’une technologie hermétique mais des utilisateurs informés qui peuvent bénéficier au mieux de tout ce que la technologie a à offrir. Nous souhaitons en outre encourager ces initiatives porteuses pour le développement de la région. La création d’un pôle gaming sur Mons serait un atout supplémentaire pour la région dans sa reconversion socio-économique.
Quelles sont les ambitions de Google dans le secteur des jeux-vidéo ?
F&F : Stadia s’inscrit dans la mission de Google d’organiser les informations dans le but de les rendre accessibles et utiles au plus grand nombre. Ces informations, qui prenaient essentiellement la forme de contenu texte au départ, se sont diversifiées avec le temps et incluent aujourd’hui des cartes, des vidéos, ou encore de la musique. Rendre le potentiel des jeux accessibles à tous, n’importe où, sans téléchargement ni mise à jour, s’inscrit dans la même philosophie.
Est-ce qu’un soutien pour les petits studios de développement en Wallonie est prévu ou envisagé ?
F&F : Cela n’est pas à l’ordre du jour, non. Notre site est un campus industriel exclusivement centré sur la gestion de nos opérations, à savoir le fonctionnement optimal de notre parc de serveurs. Le soutien aux initiatives locales mentionné plus haut est notre seul et unique programme non opérationnel.